La Dominique

Territoire pacifique et préservé par ses côtes escarpées, la Dominique, découverte un dimanche de 1493 par Colomb cache une merveilleuse nature et des forêts sauvages.

La Dominique

Les Indiens Arawaks ont toujours bénéficié du peu d’intérêt que les colons portèrent à l’île, et vivent encore aujourd’hui, en toute convivialité avec ceux qui sont venus depuis s’y installer et la masse de touriste avide de verdure et de paysages enchantés qui vient ici chaque année se ressourcer.

L’île a su garder une authenticité unique dans la Caraïbe tant dans son mode de fonctionnement que dans ses paysages qui restent relativement vierges d’infrastructures bétonnées comme dans de nombreuses îles. Ici, c’est le règne de la montagne, des rivières et des chutes d’eau. Le paradis des randonneurs, de l’écotourisme, loin de la chaleur estivale, à l’ombre du Park National 3 Pitons, classé au Patrimoine de l’UNESCO et sous l’œil bienveillant des quel que 3000 Indiens originaires de l’île qui vivent ici dans le territoire qui leur a été attribué, au Kalinago Barana Autê, un village typique aux habitations traditionnelles. Une rareté précieuse en matière de patrimoine culturel dans une région ou Arawak fut le plus souvent synonyme d’extermination.

Roseau la capitale se visite en moins d’une heure, la place du vieux marché avec sa guillotine, la cathédrale Fair Heaven, le Jardin botanique, permettront un tour d’horizon rapide sur les souvenirs architecturaux de l’île, mais l’ambiance se trouve au cœur de pittoresques restaurants et bars, comme le Rasta Bar, et sa variété incroyable de rhums. Au sud-est, la route de Grand Bay, théâtre des révoltes d’esclaves, mène jusqu’aux villages de pêcheurs dont les noms rappellent le temps des colons français. Bains d’eau chaude à Soufrière, bain de bulles à Champagne, ici l’eau douce est presque aussi présente que la mer. Au nord, proche de Portsmouth et de son port, une zone de mouillage pour les bateaux de croisières, puis prenez-vous pour un aventurier dans le territoire de l’Indian River ou le film « Pirates des Caraïbes 2 » a été tourné. Des plages désertes et sauvages ou structurées et sportives ainsi des criques se succèdent au détour des chemins et offre des panoramas époustouflants.

Mais la Dominique originelle vit dans le poumon de l’île, le Morne Trois Pitons, qui grimpe jusqu’à 1500 mètres au-dessus de la mer, et propose des sites d’escalades et de baignade dans les piscines naturelles formées par les quelques 12 chutes d’eau, qui jaillissent en un spectacle infini. Chaque site grandiose s’articule autour d’une forêt d’une rare densité, et tous ont leur particularité. Le lac Bouillant est comme un chaudron de 61 m de large avec des murailles de 30 m de haut, dans lequel bouillonne une eau gris bleue qui peut monter jusqu’à 92°. Esmerald Pool, spas naturels, lac Fresh water, la nature offre ici ce qu’elle possède de meilleur et de sauvage dans ses reliefs volcaniques.

Destination longtemps considérée comme une extension de quelques jours après la Guadeloupe, la Dominique gagne de plus de plus de visiteurs, car elle a su garder l’esprit qui l’a toujours animé, et cet accueil discret qui laisse toute la place à la magie de la nature omniprésente. L’homme ici est toujours resté humble face à la magnificence de son environnement. Un écrin de verdure où l’explorateur attentif trouvera les plus beaux chemins tropicaux des Caraïbes. Une autre vision du Paradis.